L’achat d’une voiture d’occasion est une excellente manière d’économiser tout en accédant à un véhicule de qualité. Une fois que vous avez trouvé la voiture de vos rêves, il reste une cependant une dernière étape, décisive, à franchir : réussir à bien négocier le prix !
L’art de la négociation… On pourrait produire un énorme guide. Mais pour bien commencer, voici 5 conseils pratiques pour négocier le prix d’un véhicule de seconde main, afin d’obtenir un deal avantageux sans vous faire avoir.
1. Faites vos recherches en amont
La première étape essentielle avant même de commencer à négocier est de bien vous renseigner sur le modèle de voiture qui vous intéresse. Cette recherche d’informations préalable inclut bien entendu les prix moyens sur le marché pour des véhicules similaires (regardez l’argus notamment), mais aussi les caractéristiques spécifiques du modèle que vous convoitez.
Vous pouvez vous rendre sur de nombreuses plateformes telles que LeBonCoin, LaCentrale, ou Autoscout24, qui vous permettent de comparer les prix des voitures d’occasion dans votre région. Vous vous ferez rapidement une bonne idée du prix qu’attendent les vendeurs, pros ou particuliers.
En consultant ces sites, vous pourrez établir une fourchette de prix réaliste, vous donnant ainsi un point de départ solide pour la négociation. Ne vous limitez pas à une simple recherche en ligne. Si vous achetez chez un concessionnaire, renseignez-vous également sur les promotions en cours et les réductions possibles. Type réduction si repris d’un ancien véhicule.
Vous pouvez par exemple vous rendre directement sur le site du concessionnaire en ligne BYmyCAR pour consulter ses offres. Profitez de prix réduits et de modèles qualitatifs, tels que la Mercedes Classe A, la Ford Puma ou encore la Renault Arkana d’occasion. Si vous achetez auprès d’un particulier, sachez que la négociation pourra être plus flexible, mais que la sécurité juridique reste primordiale.
En comprenant bien la valeur du véhicule, vous éviterez de payer plus cher que ce qu’il vaut réellement.
2. Inspectez minutieusement la voiture
Pour bien négocier, ne vous précipitez pas.
Avant de discuter du prix, prenez le temps de vérifier minutieusement l’état général de la voiture.
Cette étape vous permettra de vous faire une idée si le prix demandé est justifié, et également d’avoir des arguments solides pour demander une réduction. Si vous n’êtes pas un expert en mécanique, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel ou un garagiste pour effectuer un contrôle technique complet.
Examinez tous les aspects du véhicule, notamment le moteur, les freins, les pneus, les amortisseurs, ainsi que la carrosserie. Recherchez des signes de rouille, de fissures ou des défauts visibles. Un pare-chocs abîmé ? Un rétroviseur cassé ? Une vitesse qui passe mal ?
Si vous trouvez des anomalies, notez-les et mentionnez-les pendant la négociation. Les réparations nécessaires peuvent être un bon levier pour réduire le prix. Par exemple, si la voiture a besoin de nouveaux pneus ou d’un entretien majeur, vous pourrez en tenir compte dans votre proposition de prix.
Faites aussi, c’est indispensable, un essai ! Conduisez un peu le véhicule pour voir comment il réagit sur la route : bon freinage, bonne tenue de route, passage des rapports…
3. Utilisez des arguments solides pour justifier votre offre
La négociation est un art, et pour obtenir une réduction, il faut savoir présenter des arguments solides.
Une fois que vous avez identifié les défauts ou les points faibles de la voiture, utilisez-les comme levier pour réduire le prix. Si le véhicule a un kilométrage élevé, des problèmes de carrosserie ou nécessite des réparations, vous pouvez justifier une baisse de prix.
Insistez également sur la comparaison avec d’autres voitures similaires que vous avez trouvées à un prix inférieur. N’oubliez pas de rester courtois et respectueux durant toute la négociation. Un ton trop agressif ou une offre trop basse risquent de refroidir le vendeur, et vous pourriez perdre l’occasion d’acheter la voiture à un prix réduit.
Restez calme, mettez en avant des faits concrets et montrez que vous êtes un acheteur bien informé.
4. Soyez prêt à lâcher l’affaire
L’une des techniques les plus efficaces pour négocier le prix d’un véhicule d’occasion est d’être prêt à partir si l’offre ne correspond pas à vos attentes. Si vous montrez trop d’enthousiasme ou d’intérêt, le vendeur saura immédiatement que vous êtes séduit par la voiture et que vous l’achèterai. Il balaiera vos arguments.
Alors que face à un acheteur, sérieux, mais non convaincu et sur le point de partir…
Ce geste peut paraître simple, mais il a un grand pouvoir psychologique. Les vendeurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers, détestent perdre une vente et feront souvent un effort supplémentaire pour conclure l’affaire.
Si vous exprimez votre hésitation et que vous montrez que vous êtes prêt à chercher ailleurs, cela peut inciter le vendeur à réévaluer son prix. Notez néanmoins que cette méthode doit être utilisée avec précaution.
Ne partez pas trop vite si le vendeur est réceptif à votre demande de réduction. Si vous sentez que vous êtes proche d’un accord, vous pouvez choisir de rester et de continuer à discuter. Le but est de montrer que vous n’êtes pas pressé et que vous avez d’autres options, ce qui mettra une pression subtile sur le vendeur.
5. Prendre en compte le moment de l’achat
Le timing joue un rôle fondamental dans la négociation d’un véhicule d’occasion.
Le prix d’un véhicule peut en effet fluctuer en fonction de la saison, de l’état du marché et de la demande. Par exemple, si vous achetez une voiture à la fin de l’année, les concessionnaires peuvent être plus enclins à offrir une réduction pour se débarrasser de leurs stocks avant l’arrivée des nouveaux modèles.
Les vendeurs particuliers, quant à eux, peuvent être plus ouverts à la négociation lorsqu’ils ont du mal à vendre leur voiture, en particulier si elle reste invendue depuis un certain temps. Si vous avez remarqué qu’une annonce reste en ligne depuis plusieurs semaines, cela peut être un bon indicateur que le vendeur est prêt à accepter une offre plus basse.
Mais attention ! Cela peut aussi indiquer que d’autres acheteurs potentiels ont repéré des problèmes… Entre particuliers, il n’est pas toujours évident d’avoir la bonne info.
Autre moment propice aux négociations : les fins de mois ! Ce sont bien souvent des moments où les concessionnaires sont prêts à négocier pour atteindre leurs objectifs de vente. Un commercial est rémunéré en partie sur ces objectifs. S’il veut son bonus, il devra absolument vendre plus de véhicules, quitte à céder sur les prix les derniers jours.
Profitez de ces périodes pour maximiser vos chances d’obtenir une réduction sur le prix.
Nous espérons vous avoir donné des bonnes astuces de négociation. Vous l’avez compris, le prix que vous paierez dépendra de plusieurs facteurs : de la valeur du véhicule, de la demande pour le modèle, de la période de l’année mais aussi de votre capacité à utiliser ces conseils pour faire pencher la balance en votre faveur.