Les produits jetables en plastique et les emballages à usage unique polluent massivement l’environnement. L’une après l’autre, les lois interdisent ces objets.
Source massive de pollution
Comme le révélait déjà en 2018 la Commission Européenne, dix produits en plastique à usage unique constituaient 70% de tous les déchets marins.
Et quand on sait que cela représente un 7ième continent uniquement de déchets… c’est absolument colossal.
Et cette proportion a encore empiré depuis.
Seuls certains Etats agissent déjà
L’Europe essaie d’avancer sur la question, mais n’y arrivera pas seule dans le monde.
L’info vient de paraître dans la presse Australienne, dans le Courrier Australien : l’Australie du Sud est le premier Etat du pays à interdire totalement des plastiques à usage unique, avec effet dès 2021 : touillette à café, couverts, paille… seront bannis.
Par la suite et très rapidement, d’autres pourraient suivre : sacs pour fruits et légumes, gobelets jetables…
La France et les plastiques
Chez nous aussi, certains produits plastiques à usage unique sont désormais interdits à la vente aux particuliers. Sauf lorsqu’il s’agit de vente à emporter de nourriture.
Pour lutter contre le gaspillage et favoriser l’économie circulaire, la loi prévoit que d’ici 2025 les objets seront constitués à 100% de plastique recyclé, et l’interdiction totale des emballages à usage unique d’ici 2040… une éternité quand on voit les dégâts causés à l’environnement, à la faune et à la flore, mais aussi aux Humains par ces déchets.
Des changements trop lents
Des industriels, notamment en France, disent se soucier de la question et étudier, rechercher des alternatives au plastique et cherchent à transformer leurs lignes de production.
Emballages en carton, en verre… il ne suffit pas d’ajouter un logo recyclage sur un emballage en plastique pour qu’il devienne miraculeusement un produit vertueux et non polluant. Passer du plastique à une autre matière, ou à l’absence complète d’emballage, ne se fait pas du jour au lendemain, certes.
Toutefois ces actions sont jugées trop lentes par nombre de consommateurs et d’associations, et on voit fleurir des pétitions pour faire entendre ces voix et interdire tout bonnement tout emballage plastique au plus vite, parfois même avant la fin 2020.
Gare aux lobbys
Les lobbys ne restent pas les bras croisés : il y a trop d’argent en jeux (pour eux) dans cette histoire.
Ainsi on voit déjà fleurir un tour de passe-passe et de mauvaise foi pour le moins discutable et décrié par de nombreuses associations comme Zerowaste, des journalistes etc : considérer les plastiques comme « réutilisables ».
Et voilà, le mot magique est balancé.
Une fourchette en plastique ? Réutilisable.
Un gobelet bas de gamme ? Réutilisable.
Et ainsi de suite.
Lors du confinement et au début du déconfinement, alors que nombre de consommateurs semblaient plus enclins à un vrai changement positif dans leur façon de consommer, dans la façon dont les industriels doivent produire… certains lobbyistes tiraient déjà la sonnette d’alarme pour protéger le plastique, arguant que ce secteur embauche beaucoup de monde et que lutter trop vite contre le plastique serait dévastateur.
Ces lobbyistes ne sont visiblement pas allés faire un tour sur les plages archi-polluées du monde entier.
Challenge pour l’Europe et les gouvernements
Ployer sous la pression financière des lobbyistes, ou protéger la santé des citoyens et l’environnement ?
Avec les lois prévues en France et en Europe, les gouvernements ont véritablement une position à prendre et des choix cruciaux à faire. Affaire à suivre.
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