Roi de Bretagne désigné par la dieux, ayant une destinée exceptionnelle, il est guidé par la Dame du Lac afin d’accomplir la volonté des dieux.
Il doit fédérer les seigneurs et le peuple de l’île de Bretagne, mener des quêtes et retrouver le Graal.
Avec l’aide des Chevaliers de la Table Ronde, la « fine fleur » du pays.
L’histoire d’Arthur Roi de Bretagne
Si l’on parle de légende arthurienne, c’est que l’existence même du Roi Arthur n’est pas prouvée.
Arthur Pendragon aurait été un seigneur de l’île de Bretagne et aurait défendu les celtes face aux envahisseurs, notamment germaniques.
Comprendre que l’île de Bretagne ou la désignation de seigneur Breton, fait en réalité référence à la Grande Bretagne actuelle, le sud plus exactement.
Les quelques récits et textes qui sont parvenus jusqu’à notre époque sont limités, contradictoires et entourés de mystique.
Dans le cycle arthurien, le Roi Arthur est le fils d’Uther Pendragon et est originaire du Pays de Galles. Les versions varient selon les origines des textes (gallois, romains…) et les années. Dans une version romancée que l’on connait le plus, il devient roi en extrayant l’épée Excalibur de son rocher, fédère les seigneurs bretons, fonde le château de Camelot et, avec ses célèbres Chevaliers de la Table Ronde, mène de nombreuses quêtes dont celle du Saint-Graal.
Le personnage dans Kaamelott
Incarné par Alexandre Astier, le Roi Arthur règne sur le royaume de Logres depuis le château de Kaamelott.
Dans les grandes lignes, il suit la légende : guidée par la Dame du Lac, il fédère les clans de l’île de Bretagne et part en quête du Graal.
Pour cela, il réunit les seigneurs et chevaliers du royaume qui deviennent les Chevaliers de la Table Ronde.
Si dans la légende arthurienne, il évolue avec la fine fleur du pays, dans la série Kaamelott… le pauvre roi est entouré d’une belle équipe de bras-cassés !
Seul être capable de voir la Dame du Lac, chacune de ses apparition laisse donc place à des scènes où le roi passe légèrement pour un illuminé auprès de toute la cour.
Mais peu importe, c’est lui qui donne les ordres ! Les autres ne peuvent peut-être pas voir la Dame du Lac, mais tout le monde peut bien voir l’épée flamboyante et magique : Excalibur.
Le Roi Arthur tente donc d’organiser les clans, les seigneurs de guerre et le peuple très hétéroclite pour former un seul royaume. Il rêve d’un pays moderne (eau, hygiène, infrastructures…), progressiste (fin de l’esclavage, davantage d’équité entre seigneurs et paysans…), qui se cultive et qui tend vers un bel avenir commun.
Seulement, on est loin des récits magnifiés de la légende et de l’utopique histoire d’amour Guenièvre.
Dans Kaamelott, la reine Guenièvre tape sur le système du roi. Sotte, naïve, enchainant les conneries et les inepties… il ne supporte même pas qu’elle le touche et il préfère passer ses nuits avec ses maîtresses : l’héritier du trône n’est pas pour demain !
Il délègue évidemment des missions et attend de ses chevaliers du bon sens, des prises d’initiatives… mais alterne constamment entre énervement et désarrois devant leur incompétence. Entre Perceval et Karadoc, le duo infernal qui fait connerie sur connerie ; Bohort qui se fait dessus à l’idée même de combattre ; Yvain et Gauvain qui se comportent comme des ados attardés ; Galessin, désinvolte et qui a la langue bien pendue quand il s’agit de balancer des pics ; ou Léodagan le roi de Carmélide qui est toujours prêt à cramer tout le monde…
La gestion du royaume n’est pas simple !
Si dans la légende Arthur peut se reposer sur le magicien Merlin pour guider les batailles et accomplir des merveilles, dans Kaamelott, Merlin est un druide bien médiocre qui foire tout et prend la mouche pour un rien.
Ajoutez à cela des paysans toujours en colère pour un oui ou un non (Guethenoc, Roparzh), des marchands / voleurs (Venec) qui cherchent toujours une combine pour se faire du beurre sur le dos du roi, des chefs de clans ennemis qui veulent la guerre comme le Roi Burgonde, et tous les traine-savates du pays qu’on lui met dans les pattes (Kadoc, Grüdü) …
Pas étonnant que le Roi Arthur pète une durite !
Répliques d’Arthur
Le personnage du Roi Arthur est complexe et passe par tous les états.
Faut dire que les autres guignoles lui en font bien baver.
Voici quelques répliques aux petits oignons du souverain de Bretagne.
[A Merlin] « C’est vrai ce qu’on dit, vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? […] Vous avez plus pris de la pucelle. »
« Sortez-vous les doigts du cul !!! »
« Ah, mais des tanches pareilles, on devrait les mettre sous verre, hein ! »
« Au bout d’un moment, il est vraiment druide, c’mec-là, ou ça fait quinze ans qu’il me prend pour un con ? »
« Et si je vous dis que vous êtes deux glands, là, vous avez du péremptoire. C’est vous qui voyez »
[A Perceval]
« Non, moi j’crois qu’il faut qu’vous arrêtiez d’essayer d’dire des trucs. Ça vous fatigue, déjà, et pour les autres, vous vous rendez pas compte de c’que c’est. Moi quand vous faites ça, ça me fout une angoisse… j’pourrais vous tuer, j’crois. De chagrin, hein ! J’vous jure c’est pas bien. Il faut plus que vous parliez avec des gens. »
« J’en ai rien à foutre ! Vous pourriez vous marier avec une chèvre si ça vous chante. Et puis, si y en a une qu’est d’accord, rappelez-vous qu’c’est inespéré puis sautez sur l’occasion. »
« Merlin, i’sait déjà pas monter des blancs en neige, alors préparer une potion de polymorphie… Permettez-moi d’avoir des doutes. »
« J’suis chef de guerre moi, j’suis pas là pour agiter des drapeaux et jouer d’la trompette… »
« Décarre tes troupes de chez moi ou j’crame ton pays. C’est assez simple comme vocabulaire ? »
« Non mais regardez. Maintenant que j’ai enlevé le mie de mon pain, aaah ouh, Arthur ! Le Graal tu t’en iras quérir. Mam mam mam mam, mam. »
« Catapuuultttttess catapuuultees catapuuullttes tirrrreeeezzz ! Pfrioou pfriouuu pfrioou pfriouuu pfrioou pfriouuu… »
« Oubliez ce que je viens de dire. Le Graal, c’est de la merde. »
« Bohort, je vous donne l’ordre de vous rendre immédiatement en Andalousie pour y rencontrer le chef wisigoth et lui transmettre le message de paix suivant :… « Coucou »… »